Sources d'informations

Les principales sources d'information sont :

  • les renseignements recueillis dans la famille et l'entourage ;
  • Pour démarrer en France, on peut s'appuyer sur les éléments familiaux, ce que tout un chacun possède :
  1. carte d'identité
  2. livret de famille
  3. faire-parts : naissance, mariage, décès.
  4. Pour les chrétiens: images de communion, faire-parts de baptême, de mariage, de noces d'argent et d'or etc.
  5. Les vieilles photos si les personnages y sont identifiés et datés.
  • En France seules les données de plus de 75 ans (depuis peu, avant c'était 100 ans mais beaucoup de mairies ne sont pas au courant, il faut le leur dire), sont accessibles à tous. Pour la période protégée (moins de 75 ans) seuls les descendants, ou ascendants directs peuvent en justifiant leur identité et leur degré de parenté, obtenir des copies intégrales des actes. La loi française rend obligatoire la délivrance de ces copies ;
  • les registres paroissiaux et les registres d'état civil (voir Histoire de l'état civil en France) ;
  • en France, les tables décennales qui, depuis 1793, récapitulent pour une période de dix ans et par commune tous les actes de l'état civil (naissances, mariages et décès) en les classant par ordre alphabétique par tranche de 10 ans ;
  • en France, les actes notariés, généralement abondants à partir du xviie siècle (archives départementales) ;
  • en France, les listes nominatives du dénombrement de la population (recensement), régulièrement établies depuis 1836 (sauf interruption en 1916 et 1941) (archives départementales et communales) ;
  • en France, les actes de basse et moyenne juridictions qui peuvent localement être fréquents dès le xviie siècle (archives départementales et communales).

Les informations conservées aux archives ne sont généralement pas indexées et leur lecture est souvent ardue. De nombreux acteurs bénévoles — associations ou individus — ont réalisé un travail de transcription et d'indexation qui est souvent mis à disposition du généalogiste :

  • les associations généalogiques et les simples groupes informels de généalogistes non professionnels sont souvent à envergure départementale en France. Ils réalisent des relevés systématiques de l’État civil et des Registres Paroissiaux (B.M.S.), ainsi que d'autres types d'actes, notariés, par exemple.

Le résultat est diffusé sur différents supports :

  • brochures "papier" consultables dans les locaux des associations ou en mairies dans certaines communes (en Ardèche, par exemple); selon les associations, cette consultation est payante ou non. En mairie, elle est toujours gratuite.
  • le système GeneaBank sur internet qui permet en tant que membre d'une association de consulter à hauteur d'un certain nombre de points les relevés de toutes les associations membres du système;
  • les nombreuses bases de données individuelles gratuites; une recherche sur Google permet généralement de les trouver facilement sur Internet;
  • le site GeneaNet référence plus de 200 millions de données généalogiques (avril 2008), arbres généalogiques ou index nom/lieu déposés par des particuliers; il faut cependant être prudent avec les données trouvées et vérifier par soi-même, chaque fois que cela est possible, l'authenticité de la donnée;
  • la base de données ExpoActes référence 53.521.000 d'actes, et ne cesse de s'enrichir du travail des différents groupes de généalogie qui y sont affiliés. Une partie des actes indexés est consultable librement, les autres sont soumis à une adhésion payante.
  • la base de données généalogiques Roglo développée par Daniel de Rauglaudre à l'INRIA recense plus de 4 000 000 personnes (septembre 2011). Cette base est maintenant gérée par l'association Les Amis de Roglo ;
  • la base Mémoire des hommes du Ministère de la défense met à la disposition du public 5 bases de données réalisées à partir de la numérisation et de l'indexation de fiches biographiques conservées par le ministère de la défense (morts pour la France de 1914-1918, Aéronautique 1914-1918, Guerre d'Indochine 1946-1954, Fusillés du Mont-Valérien 1939-1945, Morts pour la France AFN 1952-1962) ;
  • On trouve aussi des bases plus spécialisées :
    • La base Leonore de la Légion d'Honneur
    • La base des députés de l'Assemblée nationale
    • Les anciens élèves des grandes écoles : Polytechnique
  • les études généalogiques publiées.
  • Le site Généawiki est un outil recensant les données encyclopédiques relatives à la généalogie.
  • La Revue française de Généalogie est un magazine bimestriel qui donne des conseils aux généalogistes amateurs pour leurs recherches.